2024

Indiana Jones, pas de quoi se fouetter les globes oculaires

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Bon, j’admets, le titre de MachineGames a quelques atouts qui ont certainement surpris beaucoup de joueurs. Mais attention, tout n’est pas rouge (« tout n’est pas rose » est so 2023 diraient certains mous du cigare).

INDIANA JONES ET LE CERCLE ANCIEN (Xbox Game Pass)

Comme toujours, dès que je lance un jeu je regarde plusieurs trucs essentiels pour moi. Si le menu est agréable (simple, réactif et lisible), s’il donne envie d’appuyer sur « Commencer le jeu ». Je vois si l’éternelle cinématique ou présentation du jeu me convient (intéressante, jolie à regarder, compréhensible). Là, le jeu commence (si il n’est pas déjà désinstallé, oui car je prends des décisions hâtives à la con) et je scrute si le jeu jouit d’une bonne technique (graphismes corrects, animations fluides et/ou réalistes, moteur physique au point, interface limpide).

Pour Indiana Jones et le Cercle Ancien, j’ai vite remarqué que le jeu était foutrement beau (normal dans la jungle c’est souvent chouette), que l’animation était ultra fluide (60 FPS certains) et que les voix françaises officielles étaient là (du moins notre Richard Darbois adoré). J’ai été assez conquis dès le début (rare).

L’avenir a été moins glorieux et même si je le lance de temps en temps, ça reste un peu trop terne, sans vie. Étrangement d’ailleurs. Explications diverses ci-dessous.

L’écan-titre se synchronise avec votre partie actuelle (ce n’est pas forcément courant alors c’est rigolo). Et vous le savez, j’aime ce qui est rigolo, ça me fait rigoler.

Certains livres permettent de booster son personnage. Il n’y a pas d’arbre de compétence, juste des améliorations au gré de l’aventure (plus d’endurance pour grimper, plus de force, etc.).

Beaucoup d’outils et d’ustensiles sont à récupérer pour frapper nos ennemis. Il y a toujours un truc à récupérer et quelques secrets. C’est plutôt agréable de fouiller un peu partout même si cela aurait pu être améliorer.

Ma lampe adorée me poursuit dans tous les jeux, un jour j’en aurai une sur mon bureau.

Le jeu comporte quelques enigmes bien trop dirigistes. Pour le moment, j’avance sans conviction en appréciant tout de même les dialogues et le petit truc que dégage le titre de MachineGames (et édité par Bethesda).

Techniquement, on ne peut pas reprocher grand chose à cet Indiana Jones. La fluidité du titre est très appréciable, les effets de lumière(s) sont excellents, les personnages principaux sont bien foutus (les ennemis sont très dupliqués), bref, tout roule dans ce domaine. Reste le moteur physique un peu, particulier.

Même si les corps ci-dessus ont l’air d’épouser correctement le décor, le moteur physique (Havoc) et graphique (id. Tech) est un drôle de couple. Les décors d’Indiana Jones sont très figés et les ennemis tombent étrangement, lentement ou très rapidement en prenant des poses qui n’accordent aucun réalisme au poids des différents membres du corps humain. Les corps qui ne sont pas excactement sur le sol, ça c’est connu, mais même si les combats sont assez physiques (certains coups peuvent rappeler le fabuleux Condemned), cela manque d’organique, c’est d’ailleurs le point noir du jeu, le manque de vie, de ce petit quelque chose qui pourrait faire passer ce nouveau jeu en AAA et non en simple bonne sortie.

Point noir actuel du jeu : les ennemis. Idiots au possible (même les chiens !), les ennemis sont identiques dans leur physique, cerveau compris… Ici je fais du rase-motte avec mon maillet et même à bientôt 1 mètre de ma (mes) cible(s), le chien s’en branle.

VERDICT ?

Non, pas encore. Je continue mon aventure et même si ce n’est pas glorieux (et un peu triste à jouer), le français, les dialogues des protagonistes et cette manière plutôt réaliste de présenter l’aventure font que Indiana Jones et le Cercle Ancien n’est toujours pas désinstallé. Incroyable.

Prochain article ce dimanche soir sur Critikale.

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