2005

Un début de livre

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Il y a bien longtemps (8 ans environ), j’ai commencé un livre, mon livre à moi. Hélas, il y a environ 6 mois, j’ai perdu les 7 premiers chapitres… Ils étaient dans mon ordinateur et là, je ne les trouve plus, il faut vraiment être con. Je suis sûr de les avoir encore mais où ? J’ai seulement deux disques-dur (dans deux ordinateurs, l’un pour bosser, l’autre pour m’amuser) et ces deux disques sont séparés en 5 partitions. Dans aucune ne figure mes pages déjà écrites. Bizarre. Bref, en exclusivité mondiale, voici quelques lignes du premier chapitre qui, du coup, à été modifié vu que je n’ai plus la trame (ni l’aisance) d’avant.

Quelques nuages

J’ai créé le noir, j’ai créé la mort. Chaque goutte d’eau qui tombe du ciel est comme une vie qui s’écroule à mes pieds. Je vais vous conter une histoire qui est arrivée il y a bien longtemps, quand les voitures roulaient encore et que nous achetions notre nourriture dans un magasin. À aucun moment je n’ai eu de regret. Même si je me doute que certains d’entres vous, qui liront mes écrits, penseront que je suis un monstre, peu importe votre vindicte, la joie d’avoir accompli quelque chose de grand, de beau est immense et si on me demandait maintenant de réfléchir à nouveau avant de refaire ce que j’ai fait, votre vie n’en serait que très courte… Tout a commencé en 2087, à une date que j’ai oubliée mais où il faisait froid, bien plus que mon corps puisse supporter. En ces temps-là, les saisons n’existaient plus et il fallait constamment penser aux risques que représentait une seule sortie dans notre monde, fut-elle rapide. Nos voitures ressemblaient à des chars d’assaut et les trottoirs étaient recouverts d’une étrange matière fabriquée par la société GelFlex. Depuis longtemps, je parcourais le même chemin… Je suis arrivé dans cette ville où tout a basculer peu avant la onzième saison. Notre monde en dénombre vingt-sept. Peu avant le Grand Froid, et selon les dires de quelques analystes, notre gouvernement avait choisi de créer un nouveau calendrier. Plus actuel ils avaient dit. Il est vrai qu’avec des températures pouvant atteindre quatre vingt degrés en dessous de zéro, il fallait prévoir quelques choses en harmonie avec les intempéries. Les mois étaient devenus des chiffres correspondant au nombre de saisons. Les gens devenaient de plus en plus agressifs mais peu avant la fin de cette maudite année, la société qui avait mis au point ce revêtement spécial pour les sols, fabriquait des combinaisons qui stoppaient totalement la sensation du froid. Aujourd’hui, cette société n’existe plus, c’est bien normal et vous le comprendrez bientôt. Chaque chose en son temps. Cette ville avait tout pour me déplaire, je n’appréciais rien. Les gens étaient stupides, les magasins, peu nombreux, possédaient davantage de stupidités. Mais je vais plutôt vous parler de mon métier, un métier que je menais avec passion et assiduité. Je travaillais dans une branche qui me plaisait tellement que je n’avais pas l’impression d’aller au travail, un rêve que de trop nombreuses personnes laisse de côté. J’étais enquêteur pour la Police. En 2045, ou peut-être une ou deux années avant, toutes les polices du monde entier se sont réunies plusieurs semaines, voire même plusieurs mois car mes souvenirs ne sont pas exacts. J’ai ne possède plus de mémoire pour les chiffres, et pourtant, des morts, j’en ai vu, je pourrais vous dire un nombre mais il serait bien trop petit par rapport à la réalité. Les polices ont conclues un accord de principe, groupant leurs idées – ainsi que leurs espoirs – pour faire de notre monde un métal précieux, pur et surtout, incassable. Quel beau gâchis. Je me rappelle tout à fait ce coup de fil, cette sonnerie qui m’énervait déjà dans mon ancienne maison mais qui était mille fois plus stridente dans ce nouveau logement situé dans cette ville étrange. On m’a annoncé un meurtre dans une petite ville située à quelques kilomètres de là où je vivais. Pourquoi ai-je accepté cette enquête ? Mon Dieu, pourquoi…

[ La suite prochainement ]

Nota > si vous aimez, merci d’envoyer vos dons à mon adresse que vous ne connaissez toujours pas.

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