2005

Tristesse et dépendance

Published

on

Après une journée catastrophique, il est bon de rentrer chez soi, faire un bisou à son animal adoré et se préparer un petit repas sympa. Tout ceci après avoir prit une bonne douche rafraîchissante et reposante. Il n’y a plus qu’à choisir un film et le tour est joué.

Mais ce que je n’avais pas prévu est d’écraser Bouillou (ma chatte). Rien de grave bien sûr, ce n’est pas comme si un 38 tonnes lui était tombé dessus. Vu qu’elle reste seule la journée, il est vrai qu’elle me suit partout lorsque je rentres le soir. Et forcément, à force, il m’arrive de l’avoir à mes pieds et ce, sans le savoir. Alors bien sûr elle m’a fait la tête comme elle sait et c’est là que mon coup de cafard qui dure depuis qu’elle est arrivé s’est agravé. Vraiment agravé oui.

Avoir un chat n’était pas prévu cette année car je trouves cet animal stupide. Comme tous les animaux ou presque, il réclame sa nourriture et se barre dès qu’il est satisfait, il n’y a pas d’attitude positive chez un chat, un chat n’est pas triste si son maître meurt. J’ai quand même décidé d’en avoir un après que mon père m’a annoncé que sa chatte avait une portée (trois petites chattes). Juste pour me prouver que ce que je penses n’est pas forcément vrai… J’aime beaucoup, me prouver des choses, découvrir de nouvelles fonctions de la Vie.

Maintenant, lorsque je vois les réactions de cette petite boule de poils, je me dis qu’il y a certainement de l’intelligence chez ces bestioles… Je me dis qu’il y a même un peu de cœur. Je suis très triste, comme souvent, car je découvre un petit être qui a besoin d’être aimé et réclame de l’attention.

Un chat n’est qu’un être vivant comme un autre, il ne parle simplement pas comme nous. Et comme je le dis souvent, la compréhension est l’apanage de l’humanité.

C’est marrant, là elle est en train de dormir sur mon épaule alors que je tapes au clavier…

Quitter la version mobile