2012
Les mots avant les gestes
Comme tous les dimanches ou presque, petit tour chez ma mère pour lui faire un coucou et voir si tout va bien. Peu de papotages une nouvelle fois mais un moment important pour repartir dans une semaine neuve.
Mes voisins commencent leur bordel au-dessus de ma gueule et même si j’ai les clefs d’un nouvel appartement dès demain à 13 heures, je balise un peu pour ce soi
r si le foutoir continue. Le déménagement officiel n’est pas prévu avant deux semaines environ et je dois encore me détendre pour ne pas les flinguer. Obligé d’allumer la TV pour diminuer le bruit de ces cons, j’hallucine quand même. En espérant retouver le zen que je souhaite dans l’autre demeure.
Je m’égare que il faut que je reparle du bordel à Talant (21240) comme je l’ai fait le 27 mai 2012. Voici d’autres photos prises il y a quelques jours, de nouvelles…
Le cercle rouge entoure des bouteilles et autres merdes balancées dans les buissons. Sur la photo en bas à droite se trouve une cuillère (oui oui…). Inutile de faire une liste des autres saloperies dispersées partout. Aujourd’hui, j’ai trouvé cette lettre chez ma mère.
Notons les phrases les plus importantes des habitants du quartier excédés : “il n’est absolument pas admissible que les populations les plus modestes subissent des agressions ou des actes d’incivilités…”, “… chacun et chacune est en droit d’espérer une tranquillité réparatrice…”, “… sont squattés par de jeunes individus de 12 à 17 ans”, “agressions verbales, des crachats, de l’urine contre les portes des appartements…”, “Coups de pieds aux animaux de compagnie…”, “ils sont une dizaine voir plus dans ces halls à différentes heures de la journée à nous importuner et à terroriser…”, “…de peur de represailles”, “de sécuriser rapidement les immeubles”.
Magnifique n’est-ce pas ? Je pense qu’il est temps de faire quelque chose car le quartier devient invivable et mes visites régulières chez ma mère vont devenir sanglantes si par malheur un mot de trop est prononcé.
Sous ce titre ultra subtil que seul les plus intelligents d’entres vous comprendrons, se cache une réalité terrifiante. Noël est passé comme un jour férié.
J’insiste lourdement sur ce Noël raté mais mine de rien, ça me mine. Pas de neige à l’horizon, rien que ce temps tout gris où je préfère jouer au Monopoly avec mes amis comme si j’avais 15 ans et demi (le demi était de trop je sais). Pas de photo ou de test de mon nouveau téléphone (Nokia 920), pas de news sur Trials Evolution, aucune sur la suite de Critikale Mag. Mais que se passe t-il ? Critikale est-il de nouveau dans une mauvaise passe ? Et bien non. Il est bientôt minuit, ma moitié fête bientôt ses 29 ans (oui le 29 décembre, quelle belle coïncidence !), et moi, je me demande ce que je vais bien pouvoir foutre en 2013. De quoi ai-je besoin ? D’un boulot qui me plait, un enfant, la concrétisation de mes projets (dix mille), des soirées potes sympatoches. Alors, est-ce réellement dur ? Carrément oui, l’enfer. Déjà, le premier de la liste, le boulot, c’est une hérésie de penser que je vais trouver quelque chose qui me plaise. Enfin, soyons plus clair, quelque chose qui me plaise parmi toutes les choses qui me plaisent, et où je peux exceller. Diable, que du lourd.
Pas d’article pour le Noël de l’an dernier, juste un truc rapide le 23 décembre 2011. Le Grand Article sera bien là lui et mis en ligne le 1er janvier 2013.
Un Noël bien pitoyable cette année encore. Pas de neige, et c’est bien la première fois qu’il n’y a pas de sapin chez moi. Ma vie sent suffisamment le sapin tous les jours remarquez. Autrefois, et comprendez par là, il y a peu de temps, j’étais comme un gamin lorsque venait Noël, je pensais à la famille, au repas généreux et forcément aux cadeaux. Maintenant, je suis tellement fatigué de cette vie qu’il m’arrive de penser à Noël comme un repos, un jour férié donné par notre flamby national. Je suis las d’être dans une condition qui ne me convient plus. J’attends avec une certaine impatience des jours plus heureux, des jours qui changeront radicalement l’image que perçoivent mes yeux lorsqu’ils voient la lumière du matin. L’image des gens pitoyables, des ignorants, l’image d’un monde qui n’est plus seulement ridicule mais honteusement mauvais.
Cette année, et avant le Grand Article, je remercie activement les personnes qui me supportent et me tiennent debout. Déjà ma moitié bien sûr, mon frère, ma petite mère, mes rares amis (ils se reconnaîtront) et mon père, qui, de sa main fragile mais experte en photo (quelle amélioration plurielle de jour en jours !), a écrit un texto pour me souhaiter un joyeux Noël.
Mais ce Noël n’est pas joyeux, il est simplement déjà passé. Les temps changent, et la rage de 2013 arrive à grands pas.
nota bene : le menu est maintenant actif pour plusieurs pages : Accueil bien sûr, Critikale Mag, Mot à mots, Quelques Nuages et Contact. De plus certaines archives de 2005 qui pointaient sur 2006 ont été corrigées.
Non, mes yeux ne clignent pas, ils clignotent. Il y a déjà une grosse semaine, c’était l’oeil gauche, maintenant le droit me gonfle tout autant.
La fatigue mes enfants, la fatigue et le stress. J’ai effectivement les paupières qui clignent et c’est over rageant. Je dois, visiblement, prendre du repos, arrêter le café (j’en prends 1 par jour, ça va aller…) et m’autoriser un peu de pause dans une journée… Vu les journées que je me tape depuis bien longtemps, mon corps doit être affaibli. Super. Je vais faire aussi une cure de magnésium et tout ira mieux. Ainsi que de calcium d’ailleurs.
Notez qu’il y a pas mal de truc de prévu pour les articles prochains. Jugez plutôt : le nouveau slogan Orange comparé à celui de LU (vous comprendrez…), les excellentes chips Tyrell’s, la pâte à tartiner Casino, les affiches homophobes bourrées de fautes, le jeu Tokyo Jungle sur PS3, les “bon appetit” de tout le monde, l’humeur de l’être humain, les expressions de la météo, le midi deux du Mouv’, les étylotests défectueux, les extensions de garantie critiquées par M6, la fin du monde bien sûr et l’enseigne Quick. D’ailleurs, ces derniers vont se taper une lettre dans une seconde. Voilà qui est fait, c’est envoyé.
Bref, je reviens vers vous dans quelques jours pour vous souhaitez un joyeux Noël, moi je suis véritablement crevé et le boulot de demain va être encore bien fatiguant…
