2024
Star Trucker, Les trente-cinq tonnes légères
Alors qu’il avait été désinstallé avec hâte, Star Trucker fait un retour plutôt étonnant, voire détonnant, sur le disque dur rouillé de la Series X.
Star Trucker est un jeu inclut dans l’abonnement Game Pass (Xbox et PC). Et ça, ça fait plaisir. Il arrive un peu avant un autre jeu que j’attendais : Expeditions (désinstallé depuis, pas très utile, du moins pour le moment, on verra plus tard).
Le jeu de développé par Monster and Monster, et édité par Raw Fury, ne m’a pas plu du tout au début. Pour une raison totalement idiote : je ne le maîtrisais pas. Pourtant, j’aime les jeux difficiles alors j’ai un peu rage-quit bêtement en me disait que c’était chiant à jouer et pas très utile. De plus en plus, il faut que j’adhère rapidement au jeu pour continuer à jouer. Très peu de jeu ont eu cette « chance » cette année. Mais c’est aussi une année complexe. Et justement, petit aparté Critikale.
AVENIR DE CRITIKALE
200 fermetures par an, autant de réouvertures (sans blague), ce site est flippant et mon manque de régularité a fait grandement baissé le nombre de visiteurs depuis 2005. Surtout depuis deux ans environ, j’ai perdu l’intégralité des captures du site. Ou plutôt, j’ai fait une erreur totalement aberrante de supprimer tout simplement ma base de données originale. Je peux remettre tout ça en ordre mais ça va me prendre un temps hallucinant. En effet, j’ai bel et bien une sauvegarde s’arrêtant à 2020 sur NamoWeb 5.5, logiciel que j’utilisais autrefois.
Bref, Critikale fera une longue pause de nouveau après cet article. Je vais encore déménager et les jours vont être très spéciaux… Des événements négatifs sont venus interférés dans cette situation qui était déjà merdique. La volonté des vidéos sur Critikale est bien réelle mais je ne sais pas comment m’y prendre, disons surtout je ne sais pas comment mettre « ma patte ». J’ai des idées mais je n’ai pas l’énergie.
ALORS STAR TRUCKER ÇA DONNE QUOI ?
Je ne vais pas faire long. Les éternelles captures et un peu d’explications.
Captures totalement en vrac hélas.
Le jeu est vraiment beau sur Series X, j’avais évidemment peur de l’optimisation. Et il faut aussi préciser que le jeu de Monster and Monster ne propose aucun mode graphique. Non, ici pas de mode Performances ou mode Graphismes à la con. Le développeur est sûr de son jeu, et nous avons là quelque chose d’abouti, de fluide et de beau. Oui, le jeu peut paraître vide mais de très nombreux élements volent partout avec des superbes effets de lumières et une atmosphère très bien retranscrite. Le jeu est continuellement beau et l’animation ne failli jamais.
Sur la capture ci-dessus, on peut apercevoir à gauche une autoroute (plus sûre que de passer tout droit à cause de nombreux déchets et astéroïdes dans l’espace). La mission active est toujours en jaune-or (à droite). Chaque lieu propose des stations services (vous pouvez aussi faire plein avec des bidons), des magasins (pièces et autres) ainsi que des entrepôts variés. Chaque région de la galaxie possède aussi différentes économies faisant fluctuer les courts des matières premières et éléments de jeu.
Le ravitaillement en carburant se fait aux stations services et par des bidons (le réservoir du camion se trouve sous lui). Le prix au litre est différent d’une région à l’autre. Ici, $0.55 est correct sans plus.
À chaque fois que vous devez vous arrêtez dans une boutique, pour prendre une mission ou pour attacher une remorque, vous devez aimanter l’élément souhaité à votre camoin (ou plutôt tracteur si on veut être précis). L’art de diriger au mieux le camion pour réaliser cette action est primordial dans le jeu. La caméra arrière permet d’être vraiment précis. Cette caméra est d’ailleurs un des rares élements du jeu à 24/30 FPS environ, aucunement dérangeant. En seconde capture, la caméra de recul de l’amarrage.
Junk Fields est une région très complexe si vous possédez une remorque. Les déchets y sont réellement nombreux comme le laisse supposer son nom. Mais sur la seconde capture, on peut apercevoir des « déchets » à récupérer. Ce qui est tout à fait possible dans d’autres régions (bidons, denrées alimentaires…). Cela permet de se faire un peu de pognon. Il faut sortir avec le scaphandre et rapporter ce que vous trouvez dans la cabine.
Il est vraiment dommage qu’on ne voit personne dans le jeu, aucun humain. Les voix américaines sont excellentes et il y a une super ambiance. On aimerait vraiment mettre un visage sur ces voix. Pas très grave en soit mais l’idée de sortir un peu du camion ou avoir un « bureau » quelque part dans la galaxie pourrait être un plus. C’est ce qui manque aussi à Snowrunner, l’absence de société à diriger, l’absence de pause. Il y a bien un lit dans la cabine qui fait office de décoration pour le moment, peut-être qu’on pourra faire évoluer tout ça dans le jeu.
Parmi les élements vitaux du camion, il y a les Circuits de Contrôle Universel (CCU ou UCC en anglais). Ainsi que les piles. Ce matériel se trouve dans les magasins de chaque région (à différents coûts). Vous pouvez bien sûr vendre ceux qui sont à zéro ou cassés (ce qui arrive quelque fois pour les CCU, plutôt fragiles et enclins à griller).
Et justement, pour ne pas qu’ils grillent, il faut absolument disjoncter la partie du camion où vous devez intéragir. Ne pas le faire fera griller directement le CCU ou pire…
Selon les chocs où l’arrêt de la gravité dans la cabine, il arrive que tout s’envole… Pour protéger les composants durement acquis, il est primordial de les mettre dans un coffre. Notons que si on veut vendre quelque chose, l’élément à vendre ne doit pas être dans le coffre à moins de vouloir vendre tout le contenu et le coffre lui-même…
Tout est rangé et organisé. Petite chose qui n’intéresse que moi, si vous mettez un coffre sur une étagère, le couvercle ne peut pas s’ouvrir totalement. Oui c’est évident mais de nombreux jeu ferait traversé le couvercle sur l’étagère au dessus. Le moteur physique du jeu est bon pour le moment, on sent réellemnet le poids des objets.
La boutique d’un marchand. Votre inventaire à gauche et celui du marchand à droite. Les infos importantes au centre. Les prix locaux sont importants, la valeur d’achat et de vente d’une pièce n’est bien sûr pas la même d’une région à l’autre. Le plus importants au début du jeu est de faire quelques missions et vendre les trucs inutiles du camion. Les filtres à air sont très important et c’est ce qui coûte le plus cher au début du jeu (dans les $2500).
Je rejoins de plus en plus les autoroutes afin de ne pas me prendre des débris sur la coque ou de me taper des amendes pour mauvaise conduite (ou conduite dangereuse, non professionnelle). J’utilise très rarement la caméra extérieure, étrangement car je l’adore sur Snowrunner mais Star Trucker s’y prête mal je trouve, le jeu est parfaitement jouable en caméra intérieure. Réparer les trous dans la coque n’est pas bien difficile mais il faut faire attention d’être réactif car l’oxygène devient vite rare. L’absence d’oxygène dans la cabine est la première cause de mort dans le jeu, et les coûts pour être remorqué sont énormes. J’ai déjà quitté plusieurs sauvegardes à cause de ça, me retrouvant à -$3000. La banque du jeu accorde des découverts mais il ne faut pas que ça dur.
La cabine est truffée d’informations utiles sur le camion. Ici, les 7 éléments primordiaux. Les réacteurs, l’oxygène, la sonde du climat, la gravité… Prenez bien le temps de regarder tout ça avec des missions longues. Idem pour le guide situé dans le vide-poche sous les compteurs.
Une fois la garantie du camion expirée, vous pouvez personnaliser celui-ci. Le garage d’amélioration est, quant à lui, dispo dès le début. Vous devez simplement vous présenter devant les hangars des garages, pas besoin d’amarrer le camion.
Améliorer le scaphandre permet d’aller toujours plus loin et plus vite. Utile si vous voyez des pièces à récupérer et vous faire de l’argent « facilement ».
Les deux écrans situés à gauche et à droite de la cabine comporte des informations primordiales. Soit différents caméras, ou comme ici à gauche, l’état de la remorque que vous transporter. Design excellent car simple et efficace. À gauche, en vue de face (et respectant le design de la remorque elle-même), l’état de celle-ci, et à droite, l’état de l’intérieur de la remorque, de ce qu’elle transporte.
Une longue (mais protégée) autoroute m’attend. Vous pouvez activer le le régulateur de vitesse. C’est 150 km/h max sur (dans ?) la plupart des autoroutes. Activer le frein ou l’accélateur désactivera le plus souvent ce régulateur, comme pour une voiture.
J’arrive pour prendre ma cargaison. Une fois la marche arrière maîtrisée avec la caméra de recul, rien ne devrait vous poser problème.
Comme je le disais plus haut, le jeu a l’air vide mais pas du tout. Les déchets et astéroïdes sont nombreux. Idem pour les bâtiments, les effets de lumière et tous ces détails qui rendent le jeu vivant. Le jeu reste à 60 FPS sur Series X.
Sauvegarder régulièrement dès que vous faites quelque chose d’important. Même si les sauvegardes autos existent, il n’est pas rare de faire une erreur qui coûte très cher (quelque fois presque $5000. Une sauvegarde manuelle permet d’éviter de vous arracher la tête.
Je parle souvent des menus dans mes articles. Ceux de Star Trucker sont excellents. Ici, la sélection du boulot à suivre. En premier onglet, la progression dans l’aventure. En 3e, la carte (voir plus bas), la cargaison (l’intérieur du camion + l’éventuelle remorque) et l’arbre de compétence.
Les zones de largage sont parfaitement indiquées. Il y a quelque fois un sens pour rentrer, sens uniquement là pour faciliter votre départ une fois la remorque détachée. Accrocher ou décrocher la remorque est très simple mais attention et ne pas faire l’erreur de la reprendre une fois celle-ci livrée… Ni de prendre une remorque qui ne vous appartient pas…
Le tableau des offres d’emplois (avec filtres possibles) et deux livraisons parfaitement effectuées, une très mauvaise et une dernière terriblement ratée…
La carte du jeu est précise. Le zoom permet de voir les infos importants de la région.
ALORS C’EST BIEN ?
Bien sûr que c’est bien… Star Trucker est tranquille, intéressant, et à des mécaniques de jeu excellentes. La conduite est bonne, les graphismes et l’animation sont au top, les différentes activités dans la cabine sont toujours ponctuées par un gameplay précis et agréable. C’est donc un grand oui. J’espère simplement que le jeu va s’améliorer. Qu’on pourra éventuellement se reposer (vous enchaînez sans dormir…) et avoir des activités encore plus diverses liées au transport. Pour le moment, je ne suis qu’au rang 6. Et la pause de Critikale ne va pas me permettre d’en reparler d’ici à la fin d’année je pense. Un petit article sera écrit rapidement au mois de septembre pour ma progression.