2008

La patte de Carrefour

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Carrefour n’est pas un magasin comme les autres. C’est un peu un pot-pourri (ou l’anglicisme medley pour les idiots) de tout ce qu’il ne faut pas faire dans le commerce. Des vendeurs absents (faute à une direction qui compte le profit au lieu du nombre de clients satisfaits), des rayons sans étiquettage régulier, des caissières qui passent le plus clair de leur temps à bavarder de leur condition de travail et de leur week-end et des clients cons. Car oui, à Carrefour, il y a des cons mais ils ne se pas forcément employés. Il est inutile de faire un résumé d’une heure de courses à Carrefour car entre le moment où je franchis l’entrée et le moment où je paie en caisse (ma moitié surtout), j’ai envie de mettre 10 coups de boule et 50 mandales.

Cependant, Carrefour s’est aussi la qualité déplorable des rayons. Inutile de mettre ça sur le dos des travailleurs car ils n’y sont pour pas grand-chose… En vérité, dans ce monde où l’argent est Roi, où une pièce vaut plus qu’un être humain, personne ne peut bosser chez Carrefour sans être attiré vers le bas. Je me souviens de mon frère, licencié pour avoir refusé une mutation alors que son fils allait avoir tout juste un an. Magnifique, gloire aux entreprises incompétentes, aux costards-cravate hautains.

Voici deux photos qui représentent deux évidences qui m’agacent.

Sur votre gauche, un couteau acheté aujourd’hui (comme d’autres couverts plus tôt dans l’année). En toute logique, une étiquette avec un code-barre pour identifier l’horrible prix en arrivant à la caisse bondée. Comme toujours, cette étiquette est placée sur la lame, il est donc impossible de l’enlever sans utiliser de l’eau chaude à 70° C ou un produit idoine. Pourquoi ne pas mettre ce code-barre sur le manche en plastique (le plus souvent) ? Pour ne pas que des petits cons enlèvent les étiquettes et en collent une autre à la place ? J’en doute. Déjà, cette saloperie devrait être beaucoup moins grosse et ne pas faire la totalité de la lame (si on insiste pour la déposer ici), de plus, il est aisé en 2008 de trouver quelque chose qui pourrait protéger le couteau tout en indiquant le code EAN. Plusieurs couteaux achetés à Carrefour portent cette etiquette sur la lame, il reste encore des plaques de colle. J’avoue ne pas vouloir perdre mon temps à décoller ce bout de papier bourré de colle.

La deuxième photo (prise à l’arrache sur la table de la cuisine), montre deux croissant (disons un seul vu que la drouille à côté fait pâle figure). Les viennoiseries à Carrefour, c’est un peu mon coup de gueule de la soirée. Rien de bien incroyable, un petit coup de gueule. Vous achetez 10 croissants (5 natures et 5 au chocolat) au prix magique de 3.50€, soit 35 centimes le croissant, pas mal. Le problème, c’est que même si le prix à l’unité est intéressant, ils sont souvent dégueulasses. Pour faire simple, soit vous tombez sur un jour où le vrai Boulanger est là, soit vous tombez sur un stagiaire qui gère les fours comme bon lui semble. Stagiaire totalement abandonné et très peu formé bien sûr… Entre deux lundis, vous pouvez avec un excellent pain, un somptueux croissant (enfin n’exagérons rien) et des espèces d’ersatz tout juste digne à caler une porte le lendemain.

Je m’énerve un peu pour rien car ces deux défauts récurrents sont tellement passés dans les habitudes moutonnes des Français qu’un nouvelle fois, c’est un coup d’épée dans l’eau. Jusqu’au jour où ce coup d’épée dans l’eau se transformera en flamme dans l’essence.

Je m’écarte un peu de Carrefour pour parler de Critikale. Comme vous l’avez constater, il y a peu de mises à jour en ce moment. Le 9 septembre, le 15, et maintenant le 22. Je réfléchis un peu plus sur le contenu (quitte à réduire les pages) et je m’égare un peu dans les 1.400 fichiers que composent le site. Je joue beaucoup à NHL 09 ces temps-ci et je n’ai pas beaucoup d’idée, du moins pas celles qu’un blog pourraient diffuser… Critikale reprendra le cours des articles bientôt, j’en suis sûr, pour l’instant, il faut s’attendre à quelques trous dans mes lignes.

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