2010

Lorsque De Broissia parle

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Louis De Broissia est l’Ambassadeur pour l’Audiovisuel Extérieur (ce qui ne veut rien dire). Il a été sénateur et président du conseil général de la Côte d’Or (ce qui ne veut pas dire grand-chose non plus). Mais Monsieur De Broissia est aussi un homme logique. La Gazette de Côte d’Or (torchon journalistique qui sévit à Dijon bien que je ne le lis plus depuis de très long moins, et que ceci a peut-être changé) a publié une interview du sieur De Broissia et dont voici les grandes lignes de l’insécurité (et autres).

Depuis La Gazette de Côte d’Or, publication du 26 août au 1er septembre (n° 212)

“Quand on devient français, c’est respecter les lois de la République. Quand je vois, sous prétexte d’un match de football, que des supporters de l’Algérie, dont la plupart sont nés en France et sont de nationalité française, brûlent le drapeau tricolore, cela me révolte.”

“Mais pourquoi faut-il toujours nier l’évidence ? Les Français ne sont pas stupides. Quand il y a des émeutes dans certains quartiers, ils voient bien qui sont les fauteurs de troubles. Pourquoi ne pas publier les statistiques sur la population carcérale, comme le font les États-Unis ?”

“Et puis, vous avez parfaitement résumé les choses en évoquant les bien-pensants, qui, pour la plupart, habitent loin des quartiers sensibles, où ce sont des gens souvent démunis qui sont agressés, insultés, et qui voient leurs voitures brûler et leurs conditions de vie se dégrader à cause de quelques individus.”

“Et puis, pourquoi aussi ne pas évoquer le racisme anti-Blanc ? Il existe bien, pourtant. Je me suis déjà fait traiter de “sale français”, de “sale Blanc” alors que j’étais en France ! Le racisme concerne tout le monde, certains ont peut être trop tendance à l’oublier…”

“Les trafiquants qui vivent de l’argent de la drogue et qui touchent le RMI et les allocations familiales, vous trouvez cela normal ? On ne peut pas passer son temps à cracher sur la République tout en profitant du système ! Il ne faut bien sûr pas seulement parler de repression. La prévention est nécessaire.”

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