2014

Au mois de mai, tout est gai

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Rendez vous compte, c’était en 2005, un 29 avril, que je titrais “Au mois de mai, tout est laid”. Décidément, ce numéro 29 devait me porter la poisse.

Neuf ans. 9 ans que j’écris des conneries sur mon site, plus ou moins débile, certaines fois sympa, rigolotes, voire attachantes. D’autres fois particulièrement noires, malheureuses et rigides. 9 ans d’interfaces demeurées, 9 ans de quasi non-relectures et donc de fautes d’orthographe, 9 ans ou je débite du perso sans penser au réel, les gens qui m’entourent.

Au mois de mai, tout n’est pas gai, bien sûr. Ce serait trop facile mais l’avenir peut être beau si on le souhaite vraiment. Hélas, ce souhait là je l’ai perdu mais je continue à vivre pour des moments, des moments bien particuliers comme avant-hier où mon frère est venu passer une ch’tite soirée. Une soirée un peu molle mais qu’importe, un petit NBA Live 98 sur Super NES (et non Super Nintendo…). Un jeu suivi de près par un certain Zombicide qui occupe mes jeudis. Et les autres dans tout ça ? Les gens dehors ? À force de décliner toute invitation, je me retrouve seul comme un con, soit devant Trials Fusion, soit devant GTA Online avec mon ami Favelfoor supportant mes frasques après tant d’années.

Demain, ce sera l’anniversaire de mon père, le 3 mai. Je vais donc lui envoyer le texto de coutume et repenser, comme à chaque fois, aux randonnées que je regrette maintenant. C’était bien sympa ces refuges, cette neige, ces orages, ces Bolino, ce tronc d’arbre que tu as rapporté pour moi, lorsque je jouais en chauffeur de bus pendant que je marchais, pour passer le temps. Un petit texto rapide que tu auras car je ne m’étend pas, tu le sais. J’ai bien trop de regret dans ma vie et je me demande si je ne suis pas en dépression depuis plus d’un an !

Mine de rien, Critikale résiste. J’aime bien mon logo (pas le header) et l’interface globale est sobre, c’est ce qu’il faut. Ce dimanche, je vais aller marcher si le temps est favorable, marcher pour ne pas penser. Car dès que je pense, dès que je ferme les yeux et que je commence à rêver, je rêve de ce que ma vie aurait pu être si j’avais simplement eu le courage de parler.

À bientôt va.

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