2014
Avocat et guacomole
Toutes les archives sont de retour, Critikale est quasiment complet, quelques pages encore seront là, dès dimanche 13 juillet (il est 1 h 31 exactement en ce jour du Seigneur). Qu’est-ce que j’ai branlé depuis tout ce temps ?
Car la question est certes plutôt rude mais elle a le mérite d’être claire et surtout logique… Depuis mai 2014, le site ne répond plus, quelques messages sur Twitter, quelques splashscreen sur Critikale.com mais à part ça, rien. Depuis le temps que je patiente dans cette chambre noire (oui je cite Cabrel…), il faut bien sortir à un moment.
Titre merveilleusement bien choisi car il signifie deux choses. Tout d’abord, le rendez-vous avec ce très cher avocat pour un ami proche s’est plutôt bien passé et la suite s’annonce grandiose. J’exagère bien sûr mais c’est toujours une belle première mi-temps, si on veut rester dans le sport et en particulier dans le football (c’est la mode ces temps-ci). Guacamole est de l’avocat écrasé (en gros). Et c’est un fabuleux jeu de mot donc car je joue continuellement à un certain Guacamelee sur Xbox One (gratuit le mois dernier, ou encore, je ne sais plus, on s’en fout). Ce jeu est génial et je vais poster quelques clichés (que vous avez l’habitude de voir sur ce site) dès demain, ou plutôt tout à l’heure. Après ma balade à vélo (je ne cours plus actuellement, trop mal au dos, le vélo m’aide à oublier le mal de dos pour avoir mal partout).
Je reviens donc et les archives aussi. Why ? Car ce sont MES archives ! MA vie et celles des autres qui y ont contribué. Je suis blindé de regrets. Regrets d’avoir perdu des amis chers, regrets d’avoir mal réagi dans certains situations, regrets de ne plus voir des personnes qui doivent m’en vouloir d’un truc que j’ai dû faire, regrets éternels partout, dans toute ma vie, à chaque parcelle de mon existence, je suis mort de regrets. Ma vie est devenue pitoyable car je ne m’occupe que de mon régime, de mon chat, de mes jeudis Zombicide, d’un jeu tous les 4 mois, je me hais, des pertes qu’il me scie les nerfs et m’empêchent de voir plus loin.
Qu’importe, si Critikale revient maintenant c’est qu’il est l’unique lieu où je peux me confier, et c’est bien triste d’en être là, à 37 ans.