2014

FIFA 15, l’Impact Engine est son meilleur ennemi

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Toutes les personnes intelligentes qui lisent mes lignes le savent, je voue une véritable passion aux moteux physique des jeux vidéo (hou qu’il est laid ce mot). Je recommence, je voue une véritable passion aux médias ludiques…

J’ai acquis, il y a peu, le jeu FIFA 15 histoire d’avoir mon quota de jeux de sports. NHL 15 est parti, ou quasiment (marre de me prendre 30 buts à la seconde) et NBA 2K15 ne passera pas par moi car je suis une bille, un godet, à ce jeu. L’autre, Rugby 15, sera mauvais, c’est la dette. Pour moi, le moteur physique est l’avenir du jeu vidéo. Il suffit de voir l’Euphoria (Natural Motion) et le boulot accompli sur la série GTA (GTA IV et V) pour s’en rendre compte. Sachant que ce moteur, dixit même des développeurs de l’Euphoria et de Rockstar, est lourd et il faut quelques belles ressources pour l’exploiter pleinement. C’est de plus en plus corrigé mais il faut des machines avec du coffre ! GTA V sur Xbox One et PS4 sera un bel exemple de perfection du moteur physique. Comment retranscrire parfaitement les mouvements réalistes du corps humain, c’est un peu le principe.

Pour FIFA 15, regardez cette photo.

Que remarquons-nous. Pas d’enchevêtrement de membres, des mains ouvertes, des mouvements plutôt réalistes à première vue. Et bien ce n’est pas exactement ça. EA Sport a fait des efforts considérables pour améliorer son moteur Ignite (ou Impact Engine pour le « physics« ) mais à trop vouloir obtenir quelque chose de réaliste, les gars de EA Sports ont tué leur jeu-roi. Je ne compte plus le nombre de penaltys ordonnés par l’arbrite à cause du faute du moteur. Ci-dessus par exemple, Bates (mon joueur de l’équipe de Hartlepool, équipe de division 4 anglaise) commet une faute sur Charles et ce dernier obtiendra un penalty. Bates est juste resté à côté de Charles et l’attaquant est tombé comme une merde en faisant une pirouette improbable. En effet, le moteur physique gère parfaitement les collisions mais oublie une chose essentielle : le poids. FIFA 15 n’a quasiment aucun poids, il n’accorde aucune force aux joueurs et ceux-ci se percutent comme s’ils faisaient tous les mêmes poids, un poids défini non pas selon leur physique réel mais selon la rapidité de leur mouvement. J’ai l’impression de redécouvrir le moteur Havok a ses chaotiques débuts (alors qu’il a plutôt l’air doué dans PES 2015).

Je posterai d’autres photos pour compléter mes dires. Toujours est-il que FIFA 15 est un excellent jeu, vraiment, mais il est, bizzarement, à l’état de jeune pousse… Une bien meilleure maîtrise à certains niveaux et ce jeu de foot sera parfait. Hélas pour lui, la belle montée en puissance de PES 2015 suite à sa démo devrait donner un bel upercut au jeu d’EA Sports. Oui, it’s in the game, mais it’s in the reality serait mieux.

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