2014
Des chevaux, des footballeurs, mais pas de zombis
Ce jeudi, une nouvelle fois, l’excellent Zombicide fut écarté. Mais pour la bonne cause, deux excellents jeux et une soirée qui a duré jusqu’à 6 heures !
Edit du 24/08/2022 : l'horrible résolution de l'image de mise en avant (MEA) sera mise à jour avec l'édition de Footmania que je possède.
Extraordinaire partie de jeu de plateau ce jeudi avec un jeu non joué depuis des lustres (Turfmaster) et un autre qui n’est pas sorti de mon placard depuis bien longtemps (Footmania, l’édition de 1991). Turfmaster fut déjà une excellente partie avec 6 chevaux (nous étions seulement 3, dommage, un 4e manquait lourdement). Une belle course qui fut, comme toujours avec Turfmaster, passionnante. Pour brosser très rapidement ce jeu de plateau, il faut accompagner son cheval à la ligne d’arrivée avec 10 cartes dans son deck par course. Une course fait 3 tours (séparés) et c’est donc 30 cartes qu’il faudra placer à bon escient pour ne pas essoufler son cheval ou être bloqué comme un gland. 2 cartes possibles sont accessibles à tout moment et vous l’aurez compris, c’est donc 32 cartes qu’il faudra manipuler. Ainsi que deux dés… Mine de rien, le jeu reste très tactique et comme d’habitude, l’édition DeLux de AZA Spiele est bluffante de qualité. Je possède un autre jeu AZA Spiele (qui signifie jeux ou matchs) à savoir Motorchamp, encore une belle édition et du matériel en métal.
Pour Footmania, je suis amoureux des jeux de plateau réalisés par Ludodélire.
Cette photo, plutôt floue, ne montre pas grand chose. Vous voyez un bout de plateau avec, au centre, un pseudo terrain de foot avec des cases numérotées de 1 à 11 pour placer les équipes qui se rencontrent. Une explication s’impose !
Le but du jeu est très simple, vous devez constituer une équipe la plus forte possible afin de gagner le championnat. Pour se faire, vous devez faire plusieurs tours de plateau en achetant des joueurs (on démarre avec 7 millions en banque). Il y a bien sûr des contrariétés ou des événements qui rapportent de l’argent, heureusement… Le match ci-dessus est la finale, ou plutôt le dernier match qui a opposé mon équipe à celle de Favelfoor (le gars présenté sur le billet précédent). J’ai d’ailleurs perdu, explications…
Une fois le premier joueur ayant 11 joueurs dans son équipe, le championnat commence. Le joueur 3 (celui qui jouait en 3e dans la partie) fut le premier à réunir ou engager 11 joueurs (équipe complète de 1 à 11). Les autres, les joueurs 1 et 2 (un pote et moi-même) avions « seulement » 10 joueurs. Ainsi, il a fallut remplacer le 11 joueurs par un stagiaire (une horreur !).
Compris ? Simple, on constitue son équipe, 11 joueurs plus tard, la partie commence (soit environ 1 à 2 heures après !). Si les autres joueurs n’ont pas la totalité de l’effectif demandé, on commence quand même, il faut remplacer chaque joueur absent par un stagiaire qui pénalise affreusement l’équipe… Ci-dessous, les 3 équipes « finales » de notre partie.
Petite légende : Première colonne (position normale du joueur). Puis Étranger – Normal – International, valeur du joueur, nombre d’étoile de ce joueur et positions multiples si possible. Exemple, le joueur n°8 de Julien est un joueur International valant 1.600.000 possédant 2 étoiles « Star » et pouvant jouer n°6, n°8 et n°10. Excellent joueur donc… Petite parenthèse, une équipe ne peut pas aligner plus de 3 joueurs étrangers mais peut parfaitement en posséder plusieurs dans son staff. Une équipe peut très bien avoir 30 joueurs… Notons que, par exemple là encore, mon équipe possède normalement un gardien du niveau de celui de Julien mais il fallait faire des concessions lors de l’alignement pour les matchs, en effet, mon gardien était lui aussi étranger et le nombre de joueur étrangers de mon équipe était bien trop important !
JULIEN | MOI | FAVELFOOR | |
1 | Étranger (1.000.000) | International (900.000) | Étranger (1.200.000) |
2 | Étranger (1.000.000) | Normal (600.000) | International (1.200.000) (N° 2-3-4-5) |
3 | Normal (650.000) | Étranger (1.200.000) | International (900.000) |
4 | International (1.800.000) (Joker Player) | Normal (1.000.000) (Joker Player) | Normal (850.000) |
5 | Normal (750.000) | Étranger (1.900.000) | International (1.100.000) |
6 | Étranger (1.300.000) | International (1.600.000) | International (1.000.000) |
7 | International (1.600.000) | International (1.000.000) | International (1.100.000) |
8 | International (1.600.000) (N° 6-8-10) | International (1.400.000) (Joker Player) | International (1.200.000) |
9 | International (1.400.000) | Étranger (2.100.000) (N° 9-11) | Étranger (2.500.000) |
10 | International (1.400.000) (N° 10-11) | International (2.000.000) | Étranger (2.300.000) |
11 | International (1.400.000) | Normal (1.000.000) | International (900.000) |
Des explications s’imposent !! Voici ci-dessous un tableau fourni avec le jeu (en quatre exemplaires pour les 4 joueurs) refait rapidement sous Illustrator (rapidement pour dire que je ne suis pas fier niveau visibilité).
Attention, accrochez-vous pour lire la suite, je vais être le plus « simple » possible !
Nous vous fiez pas à l’aspect « lourd » de ce tableau. Prenons l’exemple de l’équipe de Julien (première colonne). Il a 2 joueurs VERT et aucun joueur JAUNE. À ce stade de la compétition il n’a bien sûr aucun stagiaire (JAUNE eux aussi). 2 joueurs VERT et 0 joueur JAUNE, sur le tableau, on peut donc lire facilement un score de 51. Soit 51 étoiles. Comptons maintenant les étoiles individuelles de chaque joueur. 16 ? Vous êtes forts. 51 + 16 = 67 étoiles. Une belle équipe. Il faut aussi savoir que Julien est le joueur ayant battu le plus d’équipe en Euromatch (ces matchs s’insère entre chaque « vraie » rencontre entre joueurs comme des matchs amicaux (des cases spéciales sur le plateau). Julien a battu de nombreuses équipes grâce à la force de la sienne. Ainsi, il avait 5 étoiles supplémentaires (je ne reviendrai pas sur le calcul des Euromatchs, c’est over simple). 67 + 5 étoiles d’Euromatchs = 72 étoiles. Une sacrée équipe !
Faisons le même calcul pour mon équipe. Ayant énormément de joueurs étrangers, j’ai dû mettre des joueurs moins bons pour combler les trous (car impossible d’afficher plus de trois joueurs étrangers par match). J’ai 3 joueurs VERT et aucun JAUNE. Ainsi, je démarre avec 49 étoiles. Mon bonus de joueurs « étoilés » est de 14. Soit 49 + 14 = 63 étoiles. Bonne équipe mais sans plus. J’avais 3 étoiles d’Euromatchs soit un total monté à 66 étoiles. Mon équipe n’était pas très « bonne » mais les cartes spéciales que j’avais accumulé (6 maximum) furent très bénéfique ! Dans l’image que vous voyez tout au dessus de ce billet, Favelfoor m’a sorti un joueur par un carton rouge (unique carte du jeu, la pire…). Ainsi mon équipe fut « cassée » et il a gagné le match. En effet, sans mon joueur n°9, j’ai perdu 3 étoiles… Passons maintenant à son équipe.
Favelfoor, qui a joué comme à son habitude assez secrètement a aligné deux joueurs à 4 étoiles (les pires plaies du jeu). Calculons son équipe : il a 1 seul joueur VERT. J’ai essayé de sortir sa défense avec de nombreuses cartes blessures mais il a eu une parade inattendue… Un seul joueur VERT et aucun JAUNE ainsi son équipe démarre avec un score chiant de 53 étoiles (contre 51 pour Julien, souvenez-vous !). La valeur de son équipe est de 53 + 13 (joueurs étoilés) soit 66 étoiles. Il n’avait que 2 étoiles d’Euromatchs (peu de matchs amicaux pour Favelfoor) ainsi la valeur de son équipe était de 68.
La partie s’est terminé à 6 heures du matin avec 1 victoire et une défaite pour tout le monde ! Un championnat très disputé. La partie fut une des meilleures que j’ai fait sur un jeu de plateau. C’était excellent !