2017
La fin de mon film
4 ans. J’ai passé les quatre dernières années à t’attendre en refusant et même repoussant toutes les demandes de belles personnes. En m’améliorant, en essayant de comprendre les uns et les autres. Quatre ans… pour rien.
La vie est marrante. C’est en réparant l’ordinateur d’une tante que je vois tous les 3 ans… que j’ai découvert ton profil Facebook n’ayant pas la possibilité et surtout la volonté, le courage, de te voir par un autre voie, de peur de tomber sur quelque chose qui me ferait mal. Le plus drôle est que depuis 4 ans maintenant, légèrement plus… j’espèrai que tu reviennes ou du moins avoir une chance de revenir… j’évites chaque contact avec d’autres filles, je repousse les demandes, j’en deviens même chiant. En fin de compte, le plus désolant est ce film que je me faisais. J’étais avec ma nouvelle chérie et je te voyais dans la rue, sur le trottoir d’en face et là, je repoussais celle qui était dans mes bras pour que tu vois que j’étais seul et que tout pouvait recommencer entre nous, d’une façon différente bien sûr, avec le nouveau moi que j’ai créé. Depuis quatre longues années je fais des rencontres mais je reste amoureux de toi et sans dire un mot à celles qui m’aiment, en toute lâcheté. Faisant mine de ne pas être libre, d’être ailleurs. Pas dans ton cœur hélas. Je t’ai vu, avec ton copain et de jolis chiens de traineaux, heureuse, épanouie, comme j’aurai voulu que tu dois avec moi. Hélas, je n’ai pas été à la hauteur, je ne t’ai jamais parlé de ma tristesse, de cette journée qui m’avait enlevé la confiance que j’avais en toi, en nous, où j’ai découvert tes dialogues avec un connard sur Facebook. Depuis ce temps, tout était fini, je savais que mon cœur était brisé à jamais et stupidement, je n’ai pas combattu.
C’est la fin d’un film que je me fais depuis tout ce temps. 4 ans à lire ta lettre d’au revoir, ta lettre de break ha ha, 4 ans à espérer que tu m’envoies un texto en disant que nous devons parler pour mettre les choses à plat. J’aurai forcément dû m’en douter après l’absence de réponse à mon texto d’août 2016. Mais surtout quatre ans que je vous repousse vous, vous toutes. Non, ce n’est pas prétentieux mais c’est là que je me dis une chose horrible, c’est que j’aurai pu etre heureux et ne pas laisser mon cœur se briser davantage. Aujourd’hui, alors que je m’apprête à partir en formation pendant 2 jours, je suis d’une tristesse sans commune mesure. Non pas que je sais maintenant que je t’ai perdu à jamais, ça je m’en doutais après tout. Car j’ai perdu tellement de temps à t’aimer, je suis dévasté. Mais libéré, pendant un temps.