2018
Zelda, le jeu qui rend la Switch obligatoire
Plus trop de nouvelles sur Critikale à partir de la semaine prochaine, reprise du boulot oblige. Deux semaines relativement reposantes grâce à Link. Ou pas.
Il n’y aura pas de très nombreuses captures de Zelda Breath of the Wild sur Switch faute à une technique foireuse de la part de Nintendo. Enregistrement limpide des captures avec un seul bouton sur une Micro SD très basique mais pas de partage sur One Drive ou iCloud pour les photos… Super, juste les réseaux sociaux habituels. Naze en 2018 mais Nintendo débute dans le social visiblement. Voici quand même quelques clichés de mon aventure, qui va être longue, très longue.
Mon avis est tout en bas des screens.
4 niveaux de zoom (on dit 3 ?) pour la carte de Zelda. Il faut bien ça vu toutes les zones à explorer, et exploiter. Je me suis promené pour le moment et activer quelques tours pour voir les cartes détaillées. J’arrête de m’égarer dorénavant car les monstres présentes dans certaines régions sont bien trop complexes à appréhender…
Les tours non activées sont entourées d’un halo orange. Dès leur activation, elles deviennent bleues. Elles sont le plus souvent protégées par des ennemis. Et leur accès n’est pas foncièrement simple.
Escalader des montagnes n’est pas difficile pour Link. Ma jauge d’endurance actuelle ne me permet pas trop d’erreur par contre. Et une chute est souvent mortelle, à moins de se rattraper je ne sais où avec je ne sais quoi…
Même si les cheveux et les relais (écuries) sont idéalement présents dans le jeu, je marche beaucoup. Pour le moment, je n’ai pas trouvé d’utilité incroyable aux chevaux. Et j’adore découvrir en marchant…
La pluie est régulière dans le jeu, tout dépend des régions mais la plupart du temps il pleut au moins une fois dans la journée. Ici c’est un orage qui s’abat sur ma gueule… Notons le réalisme du jeu qui n’accepte pas d’objet métalliques pendant un orage (vous allez griller sinon). Là, je viens de ranger mon bouclier en acier ainsi que mon épée pour mettre deux trucs en bois…
Tout comme les tours, les sanctuaires non actifs (non terminés) sont oranges. La réflexion n’est pas incroyable dans chacun des sanctuaires mais reste complexe par moment (il faut comprendre la logique du bordel). Il y en a 120. J’en suis à 14 pour le moment…
Un bullet-time est dispo dans le jeu à l’instar de Max Payne (il y a plus récent je sais). C’est plutôt bien fait et très jouable mais consomme un max d’énergie…
Locker un ennemi est ultra simple, basique (© Orelsan). Les combats sont souvent intéressants.
Surprendre un ennemi peut le tuer en un coup. L’intelligence artificielle reste correcte mais la discrétion est trop permissive.
Et quelques fois ne pas être discret est aussi efficace. Les combats contre plusieurs ennemis restent difficiles.
Préparer de bonnes petites recettes est facile. Même si quelques aides à ce niveau sont disponibles, cela reste compliqués de mixer de bons aliments entre eux. Du moins connaître par avance le résultat s’apprend petit à petit. Même si c’est relativement logique.
La sacoche peut contenir des tonnes d’aliments et d’objets, contrairement aux emplacements restreints d’armes, de boucliers et d’arcs. Même si cela s’améliore au fil du temps, lentement.
Deux emplacements d’armes supplémentaires « achetés » il y a peu. Très chiant au début de choisir celles qu’on garde.
Un seul emplacement supplémentaire acquis pour les arcs (arme primordiale dans le jeu, pas que pour combattre…).
Contrairement à un The Division (à part le fabuleux mode Survie), les habits ont un rôle important. Une doudoune bien chaude sera parfaite pour gravir les monts enneigés.
Les « pouvoirs » (appelés « modules ») sont tous efficaces. Deux sortes de bombes (une roulante, l’autre non, plus stable…). Un autre pour le maniement des objets lourds (métallique uniquement). Le quatrième en partant de la gauche bien sûr sert à vider de leur poids certains objets (annulation de la gravité). Un autre sert à geler l’eau en construisant un pilier de glace. Le dernier à prendre des photos, important pour une certaine quête (une des plus importantes d’ailleurs pour les souvenirs de Link).
Les quêtes sont clairement indiquées en laissant pas mal de liberté dans leur accomplissement.
Alors, que penser de ce Zelda ? Déjà, il faut savoir que j’apprécie énormément la série même si, avouons-le, je n’ai pas énormément jouer aux nouveaux. Aux épisodes récents en somme. Énormément à l’opus Super Nintendo et beaucoup aussi aux titres sur Nintendo 64. Peu sur Gamecube donc. Bref… Un Zelda ça se savoure c’est évident. Celui-ci ne déroge pas à la règle et je prends beaucoup de plaisir à marcher dans ce monde énorme et très ouvert. Je peste souvent à cause du manque de progression du personnage, du fait qu’ont ne ressent aucune montée en puissance de Link. De nouvelles armes certes, des nouveaux pouvoirs, mais peu de choses en fin de compte, pas d’arbre de compétence ou un quelconque niveau. Mais après tout ce n’est pas important pour cette aventure. Les combats sont tactiques par moment et il faut juste être préparé. Prendre les bons équipements, les bonnes potions, les bons aliments, le bon chemin… Le jeu reste exceptionnel, car il est ultra jouable, beau (même sur un TV, où je joue à 99 % du temps). La fluidité est mise à mal en de rares occasions mais reste impeccable. L’aventure se suite agréablement même si tout reste trop enfantin, après tout c’est plutôt normal non ? Mon avis sera plus précis dans une poignée de semaines mais pour le moment, oui, Zelda est un jeu à posséder absolument pour tout acquéreur et futur acquéreur d’une Nintendo Switch. Console qui sera utilisée en mode nomade que lorsque Stardew Valley FR arrivera (la mise à jour). Même si ma 6e année en anglais sur Xbox One ne me pose aucun soucis. Et aussi Skyforce Reloaded, jouer à cette perle en mode portatif sera une joie !
Et de la joie, il m’en faut en ces temps troubles.