2019

N’entrez pas dans mon cauchemar

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Elle est loin la fin d’année 2017 où je tentais de mettre fin à mes jours. Très loin le moment où mon très cher ami est venu chez moi après un ultime appel à l’aide sur Facebook. Un appel de craintif,  un appel de Mauvais, un appel que je ne renouvellerai pas.

Il est imprudent de parler de moi sur Critikale et c’est pourquoi, au fil des jours qui suivront ce message (et non cet article), je parlerai juste de jeux, de bonne bouffe, et de ce que je regarde sur Netflix, et dans la vie de tous les jours. Critikale ne se remet pas de cette année 2017, son mois de mai marquait le début de mon état, de ma déchéance. Critikale est moi, je suis comme prisonnier de ce cauchemar qui a débuté il y a bien longtemps, je ne sais même plus quand j’ai perdu ma raison de vivre.

Mon site est de nouveau ouvert et comme dirait un ami à moi, ami virtuel mais que je respecte : Critikale est piégé dans « un temps où les blogs étaient la force vive du net« . Ce temps est en effet révolu et je n’ai pas su grandir au bon moment.

J’aime ce header de Red Dead Redemption 2, un cowboy et le fils d’un ami qui rentrent après une mission où il fallait le sauver. Jolie image. Et c’est pourquoi je dois être sincère avec vous.

Il ne faut pas entrer dans mon cauchemar, entrer dans mon cauchemar signifie être triste à un moment donné. Cela signifie qu’un jour vous vous réveillerez avec uniquement le son de ma voix qui résonnera dans vos souvenirs ou sur ce site. Je me suis assez battu et chaque jour je lutte pour trouver un semblant d’intérêt à ma vie, à cette vie que j’ai construit, que j’ai mené comme un âne, qui m’a bouffé l’esprit et la santé. Je suis seul, oui.

Vous êtes nombreux à souhaiter que je sois heureux et je vous en remercie ce soir, j’apprécie votre présence et vos conseils, ils sont juste inutiles car tout est écrit depuis longtemps. J’ai tout calculé, tout est prévu, tout est dans ma tête et oserai-je dire dans mon coeur. Fuyez ce cauchemar qui me tient prisonnier. Je ne veux pas que vous soyez triste, la tristesse n’engendre que le mal. Comme cette brume qui m’entoure où que j’aille. Il m’arrive souvent d’écouter les gens autour de moi et de ne pas être présent pour autant. Car je pense à cet instant où le grand froid arrivera. Je suis sûr que vous voulez que je reprenne goût à cette vie, vous, mes ami(e)s. Je suis persuadé que vous avez raison, étrangement, que tout n’est pas noir. Mais ce que vous ne savez pas est que je résiste tous les jours à ne pas en finir et ce n’est pas mes échecs pour aller mieux qui vont contrecarrer mes plans. Personne ne pourra me guérir de cette tristesse. Beaucoup de monde pense que c’est suite ma rupture très douloureuse de janvier 2013, d’autres, lorsque j’ai appris que je n’allais pas avoir d’enfant ce 7 mai 2010… Ou juste mon boulot qui me ronge tous les jours depuis 8 ans et peut-être plus.

Non, ce n’est rien de tout ça, c’est juste que les événements liés à ma vie, toutes ces choses merdiques qui me sont arrivés, sont dues à moi, et à moi seul, à mes actions et mes décisions. C’est moi le coupable, et comme tout coupable, il faut que je sois exécuté. À bien des moments j’ai été heureux croyez moi. Mon site, mes soirées avec mes amis, mes quelques sorties, mes passions, tout ce petit monde m’enveloppe dans un doux rêve. Hélas, ce cauchemar est en moi et tout le bonheur du monde ne pourra pas me sauver. Je l’ai compris il y a longtemps déjà, en 2017. Encore plus maintenant et cela empire.

Fuyez vous ai-je conseillé. Fuyez mais n’oubliez pas, toutes les larmes que vous pourrez laisser couler le jour J seront bien moins grandes si vous n’entrez pas dans mon cauchemar et si vous en sortez très vite.

La semaine prochaine, des petites messages plus sympathiques sur les jeux, et d’autres trucs comme des excellentes séries sur Netflix. La vie continue après tout, et le jugement final n’est pas encore là, bientôt.

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