2019

Quelques mots en plus sur Wreckfest

Published

on

En attendant mon premier avis sur Borderlands que je reçois demain, quelques petits mots sur Wreckfest qui reste sympa à jouer pour peu qu’on oublie le potentiel qu’il a…

Pestant encore contre un moteur physique perfectible (les collisions aériennes étranges, dégâts plus précis, déformation mieux répartie, carrière trop basique, concurrents sans histoires, sans charisme…), j’avoue apprécier quand même mes courses et championnats sur 6 à 8 pistes. Je suis encore plus étonné lorsque je vois que le résultat final sur 8 pistes ne s’affichent pas et montre directement votre position finale… Impossible de savoir qui est arrivé derrière vous, qui a été pitoyable en arrivant 24e. Qu’importe, le nom de pilotes est inutile car les voitures ne sont aucunement différenciées par leur histoire, leur écurie. Il arrive donc régulièrement que vous rencontrez un pilote identique au vôtre car c’est le modèle de voiture ici qui fait office d’écurie. Bref, j’aurai bien des trucs à dire sur Wreckfest et ça me gonfle d’autant plus que le jeu est intéressant sur 6 tours à 24 voitures où les résultats ne sont jamais identiques. Tout peut se passer. Si je savais écrire parfaitement en anglais, j’enverrai à BugBear un long programme pour le mode Carrière et faire de Wreckfest un jeu ultra intéressant. Création d’une écurie personnalisée (avec atelier de peinture à la Forza), emblème et numéro personnels, une histoire pour une centaine de pilotes dans 4 ou 5 divisions nommées par exemple : Steel Division, Iron Division, Plumb Division, Platinum Division, bref et autres joyeusetés… Et bien sur un mode multijoueurs avec notre pilote personnalisés ayant glanés des améliorations au fil des courses. Impossible de proposer une version anglaise avec visuels à l’appui à BugBear étant trop scolaire dans la langue de Shakespeare. Si vous pouvez m’aider… !

Sinon arrêtons de rêver et passons aux éternelles captures tirées de la version Xbox One X. Pour Borderlands 3, les captures arriveront ce dimanche dans la soirée.

Comme sous entendu plus haut, le mode Carrière est franchement chiant. Vous sélectionnez le niveau de départ (obligatoirement Regional Juniors au début du jeu) et c’est parti pour des épreuves consistant à finir en bonne place d’une succession de courses, finir en bonne place (souvent 1er ou dans le Top 3) avec une voiture particulière prêté pour l’occasion et gagnée si vous réussissez, finir en bonne place lors d’une arène de destruction…). Bref, des trucs bien basiques qui s’enchaînent un peu péniblement. Surtout pour ma part pour les épreuves où le véhicule est étrange (tondeuse à gazon ou moissonneuse-batteuse par exemple). Pourquoi ? Car ces véhicules particuliers sont injouables ou en tout cas leur moteur physique est souvent chaotique. Pour participer à une épreuve il faut un véhicule de même catégorie ou presque (A, B ou C) et d’un pays identifié sur la gauche de l’écran. Un synopsis bidon justifiant l’épreuve est présent en bas à gauche. Ici, un nabab (personne qui fait étalage de sa richesse, souvent démesurée) veut découvrir le derby de démolition (le sens général de Wreckfest et de la compétition, à ne pas confondre avec l’arène de destruction qui est un épreuve dans le derby de démolition). Vous remarquez peut-etre, pour les plus connaisseurs, que l’épreuve ci-dessus mise en surbrillance s’appelle « Driven To Destruction« , l’un de meilleurs jeu de derby de démolition sorti il y a longtemps sur PS2 (2004). J’en avais parlé sur Critikale.

Pour moi, un des gros problèmes de Wreckfest (mise à part sa carrière à deux balles et son manque de vie pour les pilotes et l’histoire en général), c’est bien l’absence de classement final, entre autres. La première image montre ma première place à l’avant dernière course avec 565 points. Assez loin du deuxième ayant 395 points. Le classement montre aussi mes positions à chaque fin de course. On peut voir par exemple que je suis arrivé 8e et 9e aux 4e et 5e courses respectivement. Tout ceci est sympa et surveiller sa position par rapport aux autres est le minimum syndical pour un long championnat de 8 pistes. Hélas, je ne vois pas ma position finale après la fin de la huitième piste. Je sais, sur l’écran de fin de compétition, que j’ai obtenu 645 points et j’ai bel et bien terminé le championnat premier, avec d’ailleurs seulement 2 étoiles pour 8 souhaitées (ce sont les objectifs). Même si cela peut paraître con, j’aime les classements et savoir qui est arrivé à telle ou telle position. Même si les pilotes n’ont aucune vie et ce sont juste des noms au dessus de voitures sans âme.

C’est sur ces deux images que je vous laisse… Elles montrent toute l’excellence du jeu, la compétition, l’adrénaline qu’à chaque virage il puisse se passer n’importe quoi. C’est franchement pitoyable qu’avec un tel potentiel, BugBear n’arrive pas à faire de Wreckfest le maître étalon des jeux de Demolition Derby. Je dois être trop vieux jeu ou trop nostalgique mais il y a TELLEMENT à faire avec ce jeu…

1 Comment

  1. Pingback: Retour temporaire de vieux

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Quitter la version mobile