2020

Entre jeu et mort

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Nous sommes le 13 octobre, et comme prévu voici un article avant l’ouverture de Critikale le 18 du même mois, journée ô combien symbolique.

Vous trouverez ci-dessous les 8 jeux (sur 17) qui n’ont pas été follement présents sur Critikale faute de plein de choses. Les deux dernières années n’ont pas été de tout repos et 2020 est un cauchemar. L’article du 18 octobre expliquera tout et plus tard, Critikale sera mis à jour uniquement deux jours par semaine. Et ce, afin de trouver un semblant de régularité sur ce site. C’est bel et bien le dernier essai. Si Critikale ferme à nouveau ou si les mises à jour deviennent fantômes, je ne serai plus .

  • Les mardis, article ludique sur les jeux vidéo, cette drôle d’activité qui fait encore penser à de la gaminerie les plus attardés des gesticuleurs humanoïdes. Un peu sur PC si l’envie me prend par surprise.
  • Les vendredis, article décalé sur tout et rien, une question existentielle ou je ne sais quel truc bien plus dérisoire et inutile qui soit.

Pour les articles ludiques, il y aura du jeu vidéo bien sûr (rétro et actuel), mais aussi de la lecture (car c’est ludique), des jeux de société (très peu, pas le temps) et de la passion. Pour les articles décalés, il y aura de l’actualité, des casse-têtes que je me pose chaque jour, et plein de trucs aussi endormant qu’illusoire.

Nous aurons aussi, les amis, diverses pages très importantes sur notre belle langue française et d’autres machins moins poétiques. La page citation sera remaniée et le récit « La Tabatière d’Argent » débutera bientôt.

Mais assez de surenchère de mots et place aux 8 jeux bon à causer. Pas de tests ou critiques ici, juste quelques mots sur les jeux et une note histoire d’éclairer mon avis. Le reste des titres arrivera mardi prochain.

Carrion (Xbox One)

Étrange jeu que ce Carrion mais un jeu absolument divin. Vous dirigez une bestiole qui doit s’échapper d’un complexe sécurisé. Mais rien ne dure sécurisé lorsque l’amas globuleux qui veut se barrer est muni de tentacules rapides et précis, et d’une rapidité terrifiante. Carrion est génial pour bien des raisons. La jouabilité tout d’abord est un quasi sans faute, le monstre répond rapidement à la moindre sollicitation et les différents coups de membres baveux et de dents acérées s’opérent d’une divine manière. L’histoire se regarde curieusement et la difficulté est parfaitement dosée, voire millimétrée. Un titre à faire absolument pour tout amoureux de pixels, de challenges intelligents et d’originalité.

Ma note si il en fallait une : 87/100

Concrete Genie (PS4)

Un petit garçon rêveur garde en mémoire les bons souvenirs de son bled qui, au début de l’aventure, fout intensément le cafard. Un peu de Tim Burton là dessous et un air de cité moribonde ou déjà six pieds sous terre. Malgré tout, le bambin est un artiste, et les artistes, ça donnent vie aux éléments, ça donne de la couleur là où il y en a pas. Même le noir devient un arc-en-ciel de bonheur. C’est ça un artiste. Bref, le petit bonhomme manie à la perfection son pinceau pour donner vie à des monstres et surtout à un jeu magnifiquement orchestré. Oui, la jouabilité n’est pas tout le temps optimale et cette animation sciemment hachée peu déroutée mais Concrete Genie se place comme un titre à découvrir d’urgence. Donner de la couleur à une ville fantôme est grisant et les développeurs fourmillent d’excellence créative. Un bon et beau jeu.

Ma note si il en fallait une : 82/100

Days Gone (PS4)

C’est plutôt drôle car Days Gone aurait peu être un bon titre. J’ai demandé aux développeurs le nom du doubleur français du héros. Je n’ai pas eu de réponse. Je voulais voir quels autres jeux/films/séries il avait doublé. Cette voix est absolument insupportable et le quasi totalité des personnages du jeu est tout aussi risible. Surjoué à tous les instants. Pour ma part, cela a fortement gaché mon immersion sur un jeu qui aurait peu être sympa. Univers plutôt vaste, conduite et gestion de la moto intéressante, missions basiques mais agréables, ennemis retors… J’ai arrêté le jeu en pleine partie et je ne l’ai plus relancé. Il est encore installé sur le disque dur de ma PS4 mais je ne pense pas y rejouer. La jouabilité assez lourde mêlée à ces jeux d’acteurs pitoyables m’empêchent de voir un avenir prometteur à ce titre pourtant intéressant. Dommage.

Ma note si il en fallait une : 64/100

Deep Rock Galactic (Xbox One)

Ce bon vieux Deep Rock Galactic reste sur mon disque dur pour des raisons évidentes. Tout d’abord, le titre est étonnemment beau. Plus précisément, il propose un style bien à lui où les décors destructibles et l’animation des ennemis montre la bienveillance de ses créateurs. Un ou plusieurs nains sont propulsés dans une fusée foreuse pour aller chercher des minerais. Génial non ? Tout seul, le titre reste difficile mais faisable avec de la patience. À plusieurs… ben je ne sais pas, je n’y ai jamais joué à plus de un. Toujours est-il que Deep Rock Galactic fait partie de mes bonnes surprises relativement récentes. Prendre des minerais rares, tuer des méchants aliens et se barrer rapidement à la foreuse pour s’extirper de ce bazar, c’est le top ! L’ambiance est excellente et le jeu plutôt fourni. Je le relancerai plus tard pour apprécier les nouvelles mises à jour. Un jeu assurément génial à plusieurs. Perso, je me suis lassé mais le titre reste surprenant et à essayer sans tarder.

Ma note si il en fallait une : 75/100

Firewatch (Xbox One)

Tout simplement l’une de mes plus grosses surprises de l’année 2020. Oui, je suis en retard. Je ne m’attendais à rien, je ne savais même pas que c’était un jeu narratif où l’action mentale prend le pas sur l’action physique. L’histoire de Firewatch est fabuleuse et les personnages sont très attachants. Vous êtes un garde forestier qui fuit un peu sa vie pour se changer les idées. Quoi de mieux que de partir tout l’été dans une cabane pour sécuriser une vaste forêt et alerter au moindre incident. Mou dans sa jouabilité mais affreusement réaliste, Firewatch brille par ses voix françaises et l’intérêt grandissant de cette aventure aux multiples rebondissements. La liberté d’action est bien plus importante qu’on peut le croire. Foutrement bien fait, Firewatch est un jeu d’aventure comme il se fait peu et doit être jouer.

Ma note si il en fallait une : 89/100

God of War (PS4)

Voir God of War ici peut paraître tout à fait bizarre. On peut se demander dès lors combien de temps Critikale n’a pas été mis à jour. J’ai découvert God of War il n’y a pas si longtemps, en début d’année je crois je ne sais plus. Autant le dire tout de suite, ce jeu est le plus beau auquel j’ai joué jusqu’à présent. God of War est un maître en la matière au même titre que Ori (la suite) pour le mix entre 2D et 3D. Non seulement le jeu est bluffant de beauté mais il est divin à jouer et grandiose à regarder. Jouabilité quasi parfaite, graphismes ahurissants (sur un écran Full HD pour ma part !) et histoire tellement grisante qu’on demande à vivre avec les personnages, à les connaître, on les apprécie au fil de l’aventure en vivant à leurs côtés. Même dans les menus du jeu, God of War fait un sans faute, même dans sa musique et ses bruitages, le titre de Santa Monica fait preuve d’une excellente sans commune mesure. Il est impossible de décrire toutes les émotions que procure un tel jeu. Un indispensable de tout joueur.

Ma note si il en fallait une : 96/100

Horizon Zero Dawn (PS4)

Là encore, un jeu plutôt ancien mais que j’ai terminé avec passion ! Comme tous les titres auxquels on tient, Horizon Zero Dawn comporte des tares qu’on aimerait voir ailleurs que dans un tel titre. Si la vie était plus rose pour ma pomme, c’est une suite que j’attendrai le plus depuis bien longtemps. Aloy est une héroïne absolument craquante. Non par sa beauté mais pas son tempérament et son énergie. Son histoire est plaisante et le monde qui s’éveille devant vous est tellement vaste qu’on aimerait s’y perdre davantage. La force de Horizon Zero Dawn est sa jouabilité sans faille et ses graphismes mirifiques. L’aventure d’Aloy est intéressante et le combat avec les machines est excellent. Pour les humains, que ce soit pour les combattre ou leur parler, c’est assez… déroutant. Les combats sont chaotiques et les conversations sont franchement molles (synchronisation labiale lamentable mais pardonnable). Avec cet univers bluffant, le second opus ne peut être qu’un chef d’oeuvre.

Ma note si il en fallait une : 90/100

Journey to the Savage Planet (Xbox One)

Vous connaissez les films qui dévoilent toutes leurs scènes cultes pendant leur bande-annonce ? Et bien c’est le cas avec Journey to the Savage Planet. Un titre assurément top mais où tout était connu de lui. De nombreuses blagues étaient déjà en vidéo et on savait à quoi s’attendre. Malgré tout, le jeu reste vraiment plaisant. Sa balader sur une planete où on se sent pigeonner par son patron rappelle de bons souvenirs sur notre belle terre. Des souvenirs qui n’en sont pas d’ailleurs… Jouable, marrant, bourré de petits secrets, le jeu est sympa, juste sympa. Il aurait pu être tellement mieux si les graphismes avaient suivi et si la jouabilité aérienne (!) était plus optimisée. J’ai passé un super moment (j’ai fini le jeu mais pas à 100 %) et une suite pourrait être ce petit mieux qu’on attend de lui. Qu’on se le dise tout de même, l’humour canadien frappe toujours là où ça fait rire et si vous voulez une bonne bouffée d’air frais ou d’aliens roses aux grands yeux, foncez ! Un titre à faire, mais pas à refaire.

Ma note si il en fallait une : 77/100

Je vous laisse ici et retourne à Ori (Xbox One). 12 autres jeux seront mis en ligne la semaine prochaine (mardi 20 octobre). L’article d’ouverture arrivera bien le 18 octobre et sera l’occasion de quelques explications.

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