Je me souviens des ces moments heureux

De rires d’amis, de leurs étreintes, de la douceur des lèvres de mes premiers amours, de celles qui ont compté, à leur manière. Je me souviens de tous ces moments, mais je reste figé dans une vie de cauchemars divers et de pleurs enfantins.

L’unique solution trouvée à ce moral vacillant formait un groupe d’erreurs, plus au moins graves et malheureuses. Des erreurs de caractère, de celles où on regrette les mots prononcés dans un excès puéril de rage. D’erreurs physiques, où l’on mine des gestes agressifs pour paraître plus fort que la situation. Des erreurs de décisions, d’inactions, les pires. De celles qui nous enveloppent dans une vie défectueuse, une vie cabossée, celle-là même que nous ne voulions pas.

Des appels à l’aide, vous en avez lu de nombreux sur ce site. Des fermetures ridicules pour avoir un message de soutien, un seul. Un unique élément qui pourrait me faire sentir aimer, apprécié. Des textes négatifs, qui ont divisé mes proches, qui sont à l’origine de bien des maux évitables.

En fin de compte, je ne vois pas de fin miraculeuse à ce mal-être qui me ronge chaque jour, ce mal-être qui a commandé de très mauvaises décisions à mon cerveau fatigué. À mon corps entier. Ce même état qui me fait écrire ce petit texte inutile ce soir. La réflexion sera grande pour ce mois de novembre qui approche. Elle ne sera pas radicale quant au site, car il restera de toute façon en ligne.

Mon déménagement (second cette année) approche. À la fin de cette année 2024, je saurai qui je suis. Même si j’ai déjà quelques réponses dans mon sommeil bruyant. Une seule réponse m’intéresse après tout, une réponse à cette question égoïste qui finira cet écrit minable : « suis-je important pour quelqu’un dans cette vie ? ».